Deux choses me frappent en arrivant à Santiago de Compostela.
Tout d’abord une campagne d’affichage pour de la lingerie fine à damner tous les saints représentant une magnifique brune au teint ambré, au regard de braise et à la poitrine opulente, pas vraiment une invitation à la prière… et les hordes de pèlerins boiteux. Car le pèlerin à Santiago est boiteux ou n’est pas. Le non boiteux, le faux claudiquant est suspect. Je soupçonne d’ailleurs certains pèlerins de faire semblant de boiter et de sortir tout droit du bistrot d’en face ou pire d’être venus en limousine avec chauffeur !
Mais car il y a toujours un mais, ces hordes de pèlerins boiteux font les beaux jours des officines dont les vitrines affichent en 4X3 des publicités pour crèmes et onguents réparateurs. Ils sont malins ces pharmaciens Galiciens !
Quant à moi (Laurence) il y aussi deux choses qui m’ont frappée.

La première chose qui m’a amusée c’est en entrant dans l’immense cathédrale où des dizaines de confessionnaux en bois sont alignés tout autour de la grande nef, chacun abritant un prêtre avec son petit panneau indiquant dans quelle langue il peut vous confesser. Sur les côtés différentes petites chapelles proposent des liturgies elles aussi dans toutes les langues.Le pèlerin est boiteux mais bien accueilli.

La seconde chose qui m’a bien plu c’est la façon dont on vous sert le café du matin à Santiago de Compostela : accompagné de délicieux churros bien croustillants !

