Boire un Porto
Découvrir Afurada le petit village de pêcheurs à côté de la marina.
Faire quelques photos de façades jaunes
Boire un porto
Déguster une assiette composée de poissons, de calamars et de crevettes grillés dans un estaminet du village
Marcher une heure le long du Douro vers Porto
Découvrir au détour d’un bras du fleuve la ville étagée et colorée qui grimpe sur la montagne
Admirer le pont métallique Luis 1 réalisé par Théophile Seyrig un collaborateur d’Eiffel
Monter vaillamment les centaines, voire les milliers ou peut-être même les millions de marches qui serpentent dans des ruelles escarpées
Boire deux porto
Aller à la Fnac pour acheter un ordinateur
Renoncer à l’acheter car le clavier n’est pas français
Retourner à la marina cette fois en taxi avec Ayrton Senna au volant
Regretter de ne pas être rentré à pied
Attendre impatiemment l’arrivée de Dim et Mahé qui viennent passer 4 jours
Boire un Porto
Faire 3 milliards de bises à Mahé
Penser qu’elle est jolie et aussi pétillante qu’une bulle de champagne
Retrouver Dim tel qu’en lui-même, coupe impeccable, pantalon vert, pull Saint James, chaussures blanches et sac à dos
Penser qu’ils forment un beau couple
Boire deux porto de trop
Ronfler beaucoup
Admirer Dim montant à la force des bras sous la barre de flèche d’Omer pour fixer un bout à une poulie permettant de hisser le pavillon de courtoisie
Retourner à Porto, toujours à pied mais cette fois sous un soleil de plomb
Boire un porto
Manger une délicieuse Bacalhau panée
Admirer la salle des pas perdus de la gare de Sao Bento couverte d’Azuleiros retraçant des scènes historiques
Manger une glace
Prendre le funiculaire
Déambuler dans les ruelles de la ville haute
Croiser moins de touristes
Passer devant des terrasses de bistrots très accueillantes
Boire un porto
Goûter quatre sortes de Bacalhau pour ne pas repartir idiots
Rentrer à la marina dans un tram hors d’âge, bringuebalant, bruyant et tout de bois vernis
Boire un dernier petit porto avant la bannette
Se coucher
Mais car il y a toujours un mais,
Se réveiller le lendemain en sachant que bientôt, trop tôt, ils devront rentrer à Paris

