A Aveiro, la petite Venise du Portugal, nous avons fait trois rencontres marquantes.
Tout d’abord celle avec les membres du club nautique d’Aveiro. Ce club situé au fond d’une profonde lagune, dans un vieux hangar désolé et entièrement tagué gère un seul et unique ponton où viennent s’amarrer quelques rares visiteurs. Ses membres sont des navigateurs joyeux et paisibles qui par leur gentillesse et leur chaleureux accueil transforment cette friche désaffectée en un lieu de convivialité où l’on se sent tout de suite à l’aise, en somme tout le contraire d’un club !
Notre deuxième rencontre a été marquée par la personnalité de Jacques, Loulou et leur caniche Rouky.
Jacques et Loulou, originaires d’Arcachon sont tous deux retraités et vivent une partie de l’année sur leur voilier à Aveiro. Autant lui est calme et posé, autant elle est exubérante et communicative.
Nous voici donc partis à leur invitation pour aller visiter le musée de la morue. Jacques est au volant de son fourgon aménagé, Loulou assise à l’arrière fume une cigarette tout en nous racontant dans un langage très imagé leur voyage en Afrique : « tu te souviens Jacques de ce gars qu’on a rencontré à Ouaga eh bé il était aussi inutile qu’une valise sans poignée ! ». Assis sur les genoux de sa maîtresse le vieux Rouky qui a déjà du entendre l’histoire une bonne dizaine de fois a fermé les écoutilles et somnole en père peinard, à l’abri de tout accident grâce à sa couche culotte !
La visite du musée fut très éclairante car à travers l’histoire de la pêche à la morue c’est toute l’âme d’un peuple que l’on découvre.
Notre troisième rencontre a eu lieu avec Jean-Claude et Brigitte, un couple de lorientais qui comme nous a décidé de faire le tour de la méditerranée sur leur voilier, sans programme bien établi et sans date de retour. Tous deux ont déjà beaucoup navigué et nous prodiguent des conseils très utiles.
Depuis nous nous retrouvons au fil des escales. C’est d’autant plus précieux qu’ils ont toujours un métro d’avance sur nous et nous préviennent de la qualité des marinas où ils se sont arrêtées et ils ont bon goût.
Mais car il y a toujours un mais, Omer est un peu jaloux des vastes cabines de leur bateau, de sa cuisine aménagée et de sa salle de bain avec eau chaude !






