A Ponza il est quasi impossible de trouver une place pour s’amarrer. Seul un quai permet aux navettes reliant le continent de charger et décharger les touristes et éventuellement d’accueillir un navire en difficulté. Par contre il existe des pontons privés où il est possible de débarquer mais les places sont, dixit les guides nautiques, très chères.
Comme nous devons nous ravitailler j’appelle un des ces pontons privés et explique que nous avons juste besoin de nous amarrer pour deux ou trois heures. Un bonhomme me répond qu’il n’y a pas de problème et que nous pouvons même remplir notre réservoir d’eau.
Arrivés au ponton Laurence branche le tuyau, remplit le réservoir et nous partons faire nos courses.
Nous sommes heureux d’être là en compagnie de Laura qui elle aussi apprécie le cadre et l’originalité de ce lieu où il faut monter un escalier pour accéder à une sorte de paseo dominant le port et sa flottille de barques de pêche.
Le paseo est bordé de boutiques de fringues élégantes mais sobres, de restaurants où la cuisine locale sent bon et de terrasses de café. Bien que Ponza soit une destination très prisée des Romains, le village où tout le monde se connaît et s’interpelle est resté dans son jus et dégage un charme certain.
En chemin nous mangeons une délicieuse pizza, la Margarita toute simple est vraiment un délice, puis rentrons au bateau chargés de courses.
Nous décidons de passer une dernière nuit au mouillage avant de rejoindre la côte italienne et optons pour une très belle cala à quelques encablures de Ponza.
Mais car il y a toujours un mais, la nuit comme c’est souvent le cas au mouillage fut fort remuante, Omer ayant eu la bonne idée, faute de vent, de se mettre travers à la vague.
Résultat Laurence et moi ne dormîmes que d’un œil tandis que Laura qui pourtant n’était pas encore amarinée plongea sans retenue dans les bras de Morphée.
Le lendemain nous rejoignions le continent à Gaeta, une magnifique petite ville ancienne cachée par une haute falaise. L’accueil à la marina fut fort sympathique, les prix un peu moins et c’est dans cet endroit calme et luxueux que nous laissâmes Omer pour prendre le train pour Rome.
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