Fin de la saison 7 d’Omer

Jeudi 18 juillet 2024

Nous sommes à Terassini, une petite station balnéaire proche de l’aéroport de Palerme où nous avons loué un airbnb pour passer notre dernière soirée avant notre retour en France.

Le lendemain matin nous nous levons tôt, avalons un petit déjeuner et constatons avec plaisir que le taxi commandé la veille est bien là.

Nous arrivons à l’aéroport avec un peu d’avance et sommes soulagés que tout se passe aussi bien. Mais car il y a toujours un mais, nous sommes sur le point d’embarquer lorsque soudain tous les écrans d’affichage des vols deviennent noirs.

En l’espace de quelques instants c’est la panique générale, personne ne comprend ce qu’il se passe, les passagers qui avaient commencé à embarquer sont rappelés, les deux hôtesses de la compagnie sont dépassées par les évènements et faute de pouvoir nous fournir des explications, nous demandent d’attendre.

Une heure plus tard elles nous annoncent que l’embarquement reprend.

Au même moment nous apprenons via internet qu’un bug informatique mondial est responsable de cette situation et paralyse le trafic aérien.

Les deux hôtesses qui ont du recevoir les mêmes infos que nous annulent l’embarquement et nous disent que désormais chacun doit se débrouiller pour trouver un autre vol. Sympa !

Nous avons en vain fait trois fois le tour de l’aéroport à la recherche du comptoir Volotea, compagnie low cost…, attendu deux heures au guichet d’informations pour ne recueillir aucune information et avons passé le reste de la journée derrière nos écrans d’ordi à chercher un vol pour Paris.

Et toujours cette question lancinante dans ce genre de situations : Sommes-nous les figurants d’une mauvaise série B ou les prisonniers involontaires d’un monde déshumanisé où les machines ne font pas leur boulot et où l’homme réduit à sa portion congrue n’est plus maître de son destin ?

Pendant tout ce temps Noah, assis sur un banc, est resté très sage, observant la tension qui régnait dans l’aéroport, se demandant si Poussinou, le gardien d’Omer, ne ferait pas trop de bêtises en son absence et de quel côté le soleil se coucherait. Après avoir mangé une mauvaise part de pizza, il a fini par s’endormir sur son banc, à la dure.

Finalement nous avons trouvé un vol retour sur Air France deux jours plus tard.

Malgré toutes ces déconvenues, nous avons une nouvelle fois constaté avec bonheur combien Adrien et Noah du haut de ses trois ans et demi étaient de bons compagnons de voyage. Ni la journée stressante passée à l’aéroport, ni les problèmes de ces derniers jours n’auront réussi à entamer leur moral.

Grâce à eux nous avons bien profité des deux derniers jours passés en Sicile et avons ainsi pu clôturer la saison 7 d’Omer sur une note positive.

Merci les gars !

Adrien et Noah

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