Date : Lundi 4 septembre 2017
Heure : 6:00
Température : 24°C
Visibilité : excellente
Mer : peu agitée
Position du bateau : 5 miles des côtes andalouses, point d’atterrissage : Almerimar
Etat de l’équipage : fatigué après 24 heures de navigation en provenance du Maroc
Question : Comment est-il possible que d’immenses plaques de glace recouvrent les côtes andalouses alors que nous sommes le 4 septembre et qu’il fait 24°C ?
Réponse : non l’équipage n’est pas soûl, non il ne rêve pas encore de mettre des glaçons dans son jaune, non il n’a pas fumé la moquette ni avalé de pastilles rigolotes, non sa vue est encore excellente, non il n’est pas victime d’insolation, non Sergio Leone n’est pas entrain de tourner un remake pharaonique de « Le Bon La brute et Le Truand en Alaska. », non « Holliday on Ice » n’est pas en tournée en ce moment, non ceci n’est pas un effet pervers du réchauffement climatique, non nous ne sommes pas le 1er avril, non, après avoir envisagé toutes ces possibilités, nous ne voyons pas de quoi il s’agit.
Réponse avec jumelles : Les plaques de glace ressemblent à s’y méprendre à de gigantesques bâches en plastiques irisées par les rayons rasants du soleil levant. Dit comme cela, avec une certaine poésie, irisées par les rayons rasants du soleil levant, cette mer de plastique sous laquelle des tonnes de fruits et légumes sont cultivés pourrait paraître belle, mais car il y a toujours un mais, dans la réalité, c’est Moche !


