Comme il est beau, comme il a fière allure, comme il a un beau gilet (non pardon), une belle coque jaune !
Omer !
Omer enfin !
Après avoir passé dix mois à Port El Masnou, une marina proche de Barcelone, Omer nous attend sagement comme un bon chien attaché en laisse à l’entrée d’une boulangerie.
Et deux croissants, deux !
Sauf que la dégustation de viennoiseries ce sera pour plus tard car à y regarder de plus près, le bougre a sacrément besoin d’un bon coup de brosse.
Exposé pendant de longs mois au vent du sud, notre divin navire est recouvert d’une fine couche de poussière brunâtre incrustée dans tous les recoins. Serait-il retourné au Maroc pendant notre absence ?
Trêve de plaisanteries ! Tout le monde sur le pont ! A vos brosses, à vos balais, à vos éponges !
Et voilà comment à peine arrivés nous nous retrouvons à quatre pattes entrain de laver, brosser, éponger, récurer, astiquer ce foutu bateau, tout cela sans aucune possibilité d’appuyer sur la touche « fast forward” car Omer est un bateau datant d’avant l’avènement du magnétoscope !
Trois heures plus tard le voilà flambant neuf et nous salement épuisés.
Ah ces bons vieux nettoyages de printemps, comme ils nous avaient manqué avec leur bon petit tour de reins !
Mais comme dirait Rodrigue : « la valeur n’attendant point le nombre des années », nous décidons de partir aussitôt faire des courses au village.
Après trois heures de ménage, l’ascension pour gagner le cœur de El Masnou où se trouve les commerces ressemble, ascenseur en moins, à la montée des marches de l’Empire State Building, sauf que moi pas King Kong transportant Jessica Lange dans ses bras…
Mais car il y a toujours un mais, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons « La charcuterie » avec son magnifique saucisson, souple et poivré, ses tranches de Serrano fondantes sous la langue, ses délicieuses rondelles de chorizo épicées à souhait et, cerise sur le gâteau, la gentillesse des deux vendeurs.
Ah l’Espagne comme elle nous avait manqué !



Hello l’artiste, tu t’y remets dare dare , on apprécie toujours autant.
On attend la prochaine parution avec impatience.
Bises.
Deo-Familh
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Ça a l’air bien, dis donc ! Je pourrais même dire que ça fait trop envie ! Haaaaaa, le bruit des vagues contre la coque, celui du vent dans les voiles, le joli roulis, ça sent l’iode, tout ça ! Dommage que les étapes soient si moches, quel dommage !!
Profitez, les amis, profitez !!
Je vous bise et pense à vous fortement ! Vive l’évasion, vive le vent, vive la vie !
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